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Курсовую работу выполнила: студентка группы 504 Федченко Л. Р. Министерство образования Российской Федерации Башкирский государственный педагогический университет, кафедра французского языка Уфа 2000
Les amuseurs publics continuaient d’errer de places publiques en salles de chвteaux, quand ils n’йtaient pas conviйs а se produire а l’occasion de mariages, cйlйbrations et fкtes dicerses.
Le Cid reste la meilleure piиce de Corneille, et sa fougue romanesque continue de lui assurer une йternelle jeunesse. Corneillle ne s’йtait pas toujours pliй aux rиgles classiques. Il amait les grandes histoires, les beaux sujers, et leur accordait pkrs d’importance qu’а l’йtude des caractиres. A la demande du surintendant Fouquet, il reprit cependant la plrme en 1659 pour donner un Oedipe, et rйdigea en 1661 La Toison d’or, grand spectacle avec machineries donnй а l’occasion du mariage de Louis XVI avec l’infante Marie- Thйrиse.
En 1658, les comйdiens revinrent а Paris. Pris en charge par Monsieur, le frиre du Roi, ils furent alors placйs au Peutit-Bourbon, prиs du Louvre. L’йcole des maris (1661) revint dans les prйoccupations de l’йpoque, mais c’est L’йcole des femmes en 1662 qui souleva une nouvelle vague d’indignation а la Cour et а la ville. Fort de la faveur de Louis XVI, Moliиre osa Le Tartuffe (1664), Dom Juan ou le Festin de pierre(1665) et Le Misanthrope(1666).
En 1667, Louis XIV le nomma «historiographe du Roi». Il fit un mariage convenable, devint directeur de l’Acadйmie franзaise.
Le public commenзa par se ruer pour voir les piиces jusque-lа interdites, commme le Charles IX ou la Saint-Barthйlemy de Marie-joseph Chйnier, les piиces qui dйnonзaient les scandaleux internements dans les couvents.
Dumas pat la suite se consacra essentiellement а ses grands romans-feuilletons, que des miliers de lecteurs suivaient avec passion dans les journaux en ne se souciant pas plus que l’auteur de l’exactitude historique: «Qu’est-ce que l’histoire, demandait-il. Un clou auquel j’accroche mes romans.»
De toute la dramatique franзaise, Musset est en effet le seul que l’on ait pu comparer au poиte anglais, mais son esprit de fantasie et son badinage en font aussi le premier grand hйritier de Marivaux. Il projeta son вme inquiиte et sensible dans ses personnages.
Dans un style plus satirique, Marcel Aymй (1902-1967) donna quelques piиces dйrangeantes comme Lucienne et le Boucher (1950) et Clйrambars (1950).
Il y a un peu plus d’un siиcle, Goethe йcrivait:
«Je voudrais bien savoir si la grande fиgle de toutes les rиgles n’est pas de plaire.» Racine renchйrissait, dans la prйface de Bйrйnice: «Le secret est d’abord de plaire et de toucher.»
Barthes (Roland), Sur Racine, Paris, Ed. du Seuil, 1963. Corvin (Michel), Moliиre et ses metteurs en scиne d’aujourd’hui, Lyon, P.U.L., 1985. Dervigrand (Jean), L’acteur, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1944. Dort (Bernard), Corneille dramaturge, Paris, L’Arche, 1972. Guichemerre (Roger), La Comйdie en France, Paris, P.U.F., «Que sias-je?», 1981. Hubert (Marie-Claude), Histoire de la scиne occidentale de l’Antique а nos jours, Paris, Didier, 1976. Leroy (Dominique), Histoire des arts du spectacle en France, Paris, A. Nizet, 1960. Roubine (Jean-Jeacques), L’art du comйdien, Paris, P.U.F., «Que sais-je?», 1985. | |
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